lundi 5 septembre 2011

Arrivée à Kuala Lumpur : premières impressions (1)




Après 12 heures d'avion, on est assez impatients de sortir de l'avion pour enfin avoir une idée concernant un point important, et qui va probablement rythmer notre séjour : la météo. Sortie de la carlingue à 5h30 du matin : Il fait chaud et humide, certes, mais la minute à pied pour rejoindre le terminal n'est pas du tout étouffante ou insupportable. Ouf!

Formalités administratives et récupération de bagages effectuées dans un aéroport loin d'être ultra-moderne mais climatisé, billet de bus en poche, en route pour une heure de transport supplémentaire pour nous rendre à "Sentral", lieu de convergence des bus, trains et autres monorails.

La route qui nous relie au centre de KL (comme ils disent) est très bonne, 2x3 voies, parfaitement éclairée (à la belge), ponctuée tous les 5kms de stations essence "Petronas" où le litre est vendu 1,8 ringgit = 0,41€. Pas de bouchons sur la route mais un trafic dense, on arrive à destination dans une gare de bus mi- souterraine. A ce moment, on comprend déjà que les urbanistes malais ont été mis sur la touche pour le développement de leur capitale...

La couronne extérieure de la ville est composée d'une multitude de pavillons, tous identiques, qui semblent sympathique (un peu comme les pavillons anglais, tous collés les uns aux autres) bien que proche des voies rapides. Puis les premières tours se profilent, pour le pire comme pour le meilleur. Du très vétuste au très moderne, probablement selon le salaire des occupants, ca semble bien pensé. Mais plus on se rapproche de "Sentral Station" plus c'est confus. Le jour est désormais levé et avant d'arriver on passe par un des quartiers indiens où c'est nettement moins organisé. Ils ont bien fait l'effort de peindre quelques arches sur les trottoirs en violet et en doré mais les immeubles qui jalonnent les rues (de 2 à une dizaine d'étages) sont franchement laids, décrépis et la multitude de "clims" qui pendent partout dessus n'améliorent pas les choses.

Arrivés dans l'imposant Hall de "Sentral", on remarque qu'il n'y a pas, pour gérer les transports, l'équivalent de la RATP. Une ligne de métro = une compagnie. C'est tellement plus pratique! De ce fait, il n'y a que 2 stations dans tout KL où il y a « correspondances », dont "Sentral", gros nœud du trafic vous l'aurez compris, mais franchement excentré au sud ouest de la ville.
Après un coup d'œil au "Lonely" et à un plan dans la gare, on décide d'aller chercher notre hôtel dans le quartier "Golden Triangle", on prend donc un métro, ultra moderne et climatisé à fond (comme la gare, tout lieu en intérieur et tout moyen de transport) direction KLCC (Kuala Lumpur City Centre).
Le trajet ne dure pas plus de 10 minutes, en souterrain. On sort et on se retrouve en bas des "Petronas Twin towers".  Impressionnantes de hauteurs, massives, on y voit un panneau géant "Driven to get ahead" avec en photo une Mercedes GP, une photo de Schumacher et Rosberg et bien sur écrit "Petronas". On se dit qu'on pourrait renommer la Malaisie en "Pétronaisie" sans problème et que le pétrole est et reste un atout indéniable pour qui en a dans son jardin.
Le plan du Lonely peu précis et la demande à un agent de sécurité des tours nous indiquant le "Golden Triangle" à 15 minutes à pied va nous faire comprendre la dure réalité de la marche à pied dans Kuala Lumpur. Toutes les rues sont pourvues de trottoirs en plus ou moins bon état mais clairement, la ville n'est pas adaptée aux piétons. On se met en route, marchons 5 minutes et tombons sur un plan de la ville (l'un des seuls ?). Petite pause pour vérifier notre emplacement, souffler un coup. Par rapport à la descente d'avion, la chaleur et l'humidité semblent avoir nettement augmentées. Le ciel est uniformément gris, bas et on a l'impression qu'il y a du plomb dans l'air.
Et la un malais vient instantanément nous voir pour savoir si on a besoin d'aide et nous indiquer notre route. Le premier contact est donc très sympathique et on suit l'homme jusqu'à une intersection où l'homme nous dit de tourner à gauche. Depuis le départ des tours, nous longeons une grande artère et au croisement, nous nous retrouvons sur une autre grande artère dont les voies sont séparées par un monorail. Après quelques minutes de marche, deux autres traits de la ville nous saute aux yeux : premièrement il y a des drapeaux malais absolument partout (des grands, des petits, horizontaux, verticaux, sur les immeubles, sur les pylônes électriques...) dans la ville, mais plus encore, il y a de la publicité sur tous les endroits où ils peuvent en mettre. Globalement, trois marchés concernés : l'automobile et tout ce qui en découle (Petronas compris évidemment), la junk-food (McDonald's et KFC en première ligne) et la High-Tech (Téléphonie, Internet, ordinateurs et téléviseurs).
Un accident de scooter plus tard, on a radicalement changé d'ambiance. Fini les luxuriants buildings du KLCC, on arrive dans le golden triangle. Les rues sont beaucoup plus petites (mais toujours aussi peu adaptées aux piétons), on trouve de très nombreux commerces, restaurants et hôtels. On s'arrête prendre un petit déjeuner (Cf article à venir sur la nourriture et les boissons) et je m’arrête la pour ce premier article, à suivre.



A bientôt
Adrien

1 commentaire:

  1. vivement la suite des nouvelles!!! trop bien de te lire, comme si on y était!

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